Ici se trouvent quelques textes qui coulent de mon coeur, en mots, directement vers vous... Bienvenue dans la partie des "Mots à coeurs" ♥
Les chroniques négatives, on en parle ? (22.11.2016)
Il est assez rare que je prenne ma plume, ou le clavier, en l’occurrence, pour vous parler directement de cœur à cœur. Mais ce soir, dans un jour particulier pour moi, assez difficile, je crois, j’ai besoin de vous parler d’un sujet qu’on ne rencontre pas forcément, ou trop peut-être, je ne sais pas. Les mots dansent depuis ce matin dans ma tête et le feront jusqu’à ce que je me décide de les libérer.
Je désire vous parler de l’effet que fait une chronique négative chez moi. Peut-être que d’autres auteurs se reconnaîtront dans mes lignes, peut-être que d’autres diront que ce n’est pas du tout analogue à leur situation… qu’importe. Comme chaque fois que je décide de me mettre à écrire de façon libre, je m’autorise à être totalement moi-même.
Recevoir une chronique négative sur l’un de ses romans n’est pas toujours évident. La plupart du temps, j’essaie de rester nonchalante, en essayant de me persuader que ça va m’aider. Oui, je m’en persuade. Parce que quelque part, c’est vrai. Chacune des chroniques construites qui développait un point négatif de mes romans a su faire évoluer ma plume et me donner des idées. Mais quelque part, c’est simplement un couteau en plein battant.
Pourquoi ? Je vous l’ai dit : l’écriture est un des rares moments où je réussis à être entièrement moi-même. Je ne fuis rien : je me fais face grâce à des histoires qui sont miennes sans l’être. Au risque de vous décevoir… je n’écris pas pour vous, au départ. J’écris pour moi, pour m’évader, pour rêver. Et j’ai appris que vous faire rêver en vous partageant mes propres rêves, mes propres histoires totalement dingues parfois, pouvait aussi vous aider, vous embarquer. C’était plus de joie que je ne pouvais l’imaginer.
Quand vous ne me suivez pas, ça m’atteint plus que je ne saurais l’avouer. Quand vous critiquez la cohérence ou la maturité de mes personnages, je vous en veux sans le faire. Je ne peux pas vous en vouloir d’avoir vos goûts et vos couleurs, j’ai les miens. Mais quand j’ai tant donné de moi pour certaines choses (mon humour, le caractère de Cécile, d’Hélène, des éléments clefs dans le début de leurs histoires respectives…), forcément, je suis la première impactée.
On ne peut pas plaire à tout le monde et j’en ai parfaitement conscience. Malheureusement, comme beaucoup d’êtres humains sur cette planète, je suis aussi malgré moi pétrie d’orgueil. Vos chroniques m’aident à le briser et à me rapprocher de l’humilité que je rêve de posséder à chaque seconde. C’est bien. Je dois cependant aussi veiller à ne pas laisser le manque de confiance en moi reprendre le dessus, parce que je ne crois pas en moi. Je n’ai jamais cru en moi, ou si peu. Je fais confiance à Dieu pour m’aider dans ma vie, mais c’est un autre sujet de discussion.
Une chronique négative est une complète remise en question, pour ceux qui savent prendre en compte ces remarques. Elle vous interroge sur ce que vous avez fait, faites et ferez. Nous avons à la fois envie de vous remercier et l’irrépressible besoin de nous justifier. Typiquement, quand vous me dites qu’Hélène et Cécile sont immatures, ma première réponse est de vous avouer que j’étais ainsi à leur âge. Nous ne nous serions probablement pas entendus, en fait. Quand vous me dites que mon récit est incohérent, j’ai maintenant envie de rétorquer que si, mais que les réponses à vos questions surviendront dans les tomes suivants, dans ce que je préparerais plus tard.
Chaque histoire connaît une croissance, une évolution différente. Quand je m’embarque auprès de certains personnages, je me laisse porter avec eux. Je ne peux savoir ce qui se passera ensuite que lorsque j’aurai posé ce qui m’obsède sur l’instant. Je ne peux ensuite pas revenir en arrière, cela n’aurait pas de sens et déconstruirait la perception qui était présente au départ. Mes romans vous demandent souvent d’être patients. Indulgents… et d’apprécier mon humour.
Parfois, j’ai envie de m’excuser de vous avoir déçus. C’est aussi pour ça que je vous suis si reconnaissante lorsque vous avez apprécié : je sais que je n’évolue que sur un fil tendu. Vous aimez ou non. Je m’en veux, parfois, de mes résumés qui ne disent pas tout, des couvertures peut-être trop attrayantes… C’est bête, non ?
Pourtant, j’en suis là. Vos mots ont terriblement de pouvoir sur moi, et je réalise ce que cela fait d’être de plus en plus lue. Rassurons-nous : je n’écris pas de la grande littérature et je suis loin d’être aussi connue que certains. Vous dire que je n’en rêve pas serait un mensonge, en revanche, je ne souhaite pas forcément être célèbre. Bien sûr que j’ai envie que mes histoires retrouvent plus de monde, bien sûr… mais ce sera pour un autre mots à cœur, cette crainte de devenir trop connue.
Tout ça pour vous dire que quand vous écrivez un avis, n’oubliez pas que vous avez un auteur derrière le livre, un auteur avec une histoire, en plus de celle qu’il vous a confiée. Et qu’en plus, souvent, cette histoire a mis des mois, ou des années à être rédigée, pensée… Je l’oublie souvent, aussi, en tant que blogueuse… il faudra que je remédie à ce problème. Les chroniques sont toujours intéressantes à lire, puisque nous sommes avides de retours sur nos écrits. S’ils sont positifs, cela nous met du baume au cœur, si c’est du négatif, et surtout du négatif virulent, on apprend à avaler une aiguille.
Je n’en veux à personne, encore une fois, peut-être à moi, au fond, comme d’habitude. Mais je ne changerai pas mon mode d’écriture, mes personnages et mes romans, même si là, j’ai passé une phase de presque découragement. J’écris comme je respire, pour vivre. Cela ne me fait que prier plus fort pour que d’autres de mes romans sachent peut-être vous rejoindre. Cela ne dépend plus de moi, à cet instant.
Continuez tous de donner votre avis, mais ne demandez pas l’impossible aux auteurs. Ils ne peuvent pas et ne savent pas rester insensibles à ce que vous dites de leurs œuvres. Dites ce que vous pensez… même si ça fait mal, mais ne nous reprochez pas de mal avaler la pilule lorsqu’elle passe. Pour ma part, je crois que je vais juste m’absenter de la lecture des chroniques de mes romans pendant un certain temps. Ces bébés ne m’appartiennent plus, en revanche, ce que je pourrais vous écrire en réponse m’appartient toujours. Je veux être respectueuse et pleine d’amour dans ce que je vous taperai depuis mon clavier.
Alors je vous embrasse tous, bien fort. Je ne pense pas que mon article ait un quelconque impact sur qui que ce soit, mais j’avais besoin de le rédiger, de vous le partager. À bientôt, avec le sourire, le cœur et les mains ouverts ! ♥
Je désire vous parler de l’effet que fait une chronique négative chez moi. Peut-être que d’autres auteurs se reconnaîtront dans mes lignes, peut-être que d’autres diront que ce n’est pas du tout analogue à leur situation… qu’importe. Comme chaque fois que je décide de me mettre à écrire de façon libre, je m’autorise à être totalement moi-même.
Recevoir une chronique négative sur l’un de ses romans n’est pas toujours évident. La plupart du temps, j’essaie de rester nonchalante, en essayant de me persuader que ça va m’aider. Oui, je m’en persuade. Parce que quelque part, c’est vrai. Chacune des chroniques construites qui développait un point négatif de mes romans a su faire évoluer ma plume et me donner des idées. Mais quelque part, c’est simplement un couteau en plein battant.
Pourquoi ? Je vous l’ai dit : l’écriture est un des rares moments où je réussis à être entièrement moi-même. Je ne fuis rien : je me fais face grâce à des histoires qui sont miennes sans l’être. Au risque de vous décevoir… je n’écris pas pour vous, au départ. J’écris pour moi, pour m’évader, pour rêver. Et j’ai appris que vous faire rêver en vous partageant mes propres rêves, mes propres histoires totalement dingues parfois, pouvait aussi vous aider, vous embarquer. C’était plus de joie que je ne pouvais l’imaginer.
Quand vous ne me suivez pas, ça m’atteint plus que je ne saurais l’avouer. Quand vous critiquez la cohérence ou la maturité de mes personnages, je vous en veux sans le faire. Je ne peux pas vous en vouloir d’avoir vos goûts et vos couleurs, j’ai les miens. Mais quand j’ai tant donné de moi pour certaines choses (mon humour, le caractère de Cécile, d’Hélène, des éléments clefs dans le début de leurs histoires respectives…), forcément, je suis la première impactée.
On ne peut pas plaire à tout le monde et j’en ai parfaitement conscience. Malheureusement, comme beaucoup d’êtres humains sur cette planète, je suis aussi malgré moi pétrie d’orgueil. Vos chroniques m’aident à le briser et à me rapprocher de l’humilité que je rêve de posséder à chaque seconde. C’est bien. Je dois cependant aussi veiller à ne pas laisser le manque de confiance en moi reprendre le dessus, parce que je ne crois pas en moi. Je n’ai jamais cru en moi, ou si peu. Je fais confiance à Dieu pour m’aider dans ma vie, mais c’est un autre sujet de discussion.
Une chronique négative est une complète remise en question, pour ceux qui savent prendre en compte ces remarques. Elle vous interroge sur ce que vous avez fait, faites et ferez. Nous avons à la fois envie de vous remercier et l’irrépressible besoin de nous justifier. Typiquement, quand vous me dites qu’Hélène et Cécile sont immatures, ma première réponse est de vous avouer que j’étais ainsi à leur âge. Nous ne nous serions probablement pas entendus, en fait. Quand vous me dites que mon récit est incohérent, j’ai maintenant envie de rétorquer que si, mais que les réponses à vos questions surviendront dans les tomes suivants, dans ce que je préparerais plus tard.
Chaque histoire connaît une croissance, une évolution différente. Quand je m’embarque auprès de certains personnages, je me laisse porter avec eux. Je ne peux savoir ce qui se passera ensuite que lorsque j’aurai posé ce qui m’obsède sur l’instant. Je ne peux ensuite pas revenir en arrière, cela n’aurait pas de sens et déconstruirait la perception qui était présente au départ. Mes romans vous demandent souvent d’être patients. Indulgents… et d’apprécier mon humour.
Parfois, j’ai envie de m’excuser de vous avoir déçus. C’est aussi pour ça que je vous suis si reconnaissante lorsque vous avez apprécié : je sais que je n’évolue que sur un fil tendu. Vous aimez ou non. Je m’en veux, parfois, de mes résumés qui ne disent pas tout, des couvertures peut-être trop attrayantes… C’est bête, non ?
Pourtant, j’en suis là. Vos mots ont terriblement de pouvoir sur moi, et je réalise ce que cela fait d’être de plus en plus lue. Rassurons-nous : je n’écris pas de la grande littérature et je suis loin d’être aussi connue que certains. Vous dire que je n’en rêve pas serait un mensonge, en revanche, je ne souhaite pas forcément être célèbre. Bien sûr que j’ai envie que mes histoires retrouvent plus de monde, bien sûr… mais ce sera pour un autre mots à cœur, cette crainte de devenir trop connue.
Tout ça pour vous dire que quand vous écrivez un avis, n’oubliez pas que vous avez un auteur derrière le livre, un auteur avec une histoire, en plus de celle qu’il vous a confiée. Et qu’en plus, souvent, cette histoire a mis des mois, ou des années à être rédigée, pensée… Je l’oublie souvent, aussi, en tant que blogueuse… il faudra que je remédie à ce problème. Les chroniques sont toujours intéressantes à lire, puisque nous sommes avides de retours sur nos écrits. S’ils sont positifs, cela nous met du baume au cœur, si c’est du négatif, et surtout du négatif virulent, on apprend à avaler une aiguille.
Je n’en veux à personne, encore une fois, peut-être à moi, au fond, comme d’habitude. Mais je ne changerai pas mon mode d’écriture, mes personnages et mes romans, même si là, j’ai passé une phase de presque découragement. J’écris comme je respire, pour vivre. Cela ne me fait que prier plus fort pour que d’autres de mes romans sachent peut-être vous rejoindre. Cela ne dépend plus de moi, à cet instant.
Continuez tous de donner votre avis, mais ne demandez pas l’impossible aux auteurs. Ils ne peuvent pas et ne savent pas rester insensibles à ce que vous dites de leurs œuvres. Dites ce que vous pensez… même si ça fait mal, mais ne nous reprochez pas de mal avaler la pilule lorsqu’elle passe. Pour ma part, je crois que je vais juste m’absenter de la lecture des chroniques de mes romans pendant un certain temps. Ces bébés ne m’appartiennent plus, en revanche, ce que je pourrais vous écrire en réponse m’appartient toujours. Je veux être respectueuse et pleine d’amour dans ce que je vous taperai depuis mon clavier.
Alors je vous embrasse tous, bien fort. Je ne pense pas que mon article ait un quelconque impact sur qui que ce soit, mais j’avais besoin de le rédiger, de vous le partager. À bientôt, avec le sourire, le cœur et les mains ouverts ! ♥